En réponse à nos exigences de faire rapidement des propositions pour l’attractivité des carrières médicales hospitalières, le ministère nous a opposé la création rapide d’une mission parlementaire, qui devrait rendre des conclusions sous 3 mois, afin d’engager très rapidement des négociations.
Avenir Hospitalier était très dubitatif sur cette Nième mission, après la mission Toupillier, la mission Véran, la mission Couty, et les préconisations de la FHF, toutes ces missions convergeant sur un certain nombre de solutions.
Ce qui a motivé la grève du 14 Octobre, et explique son franc succès chez des médecins hospitaliers excédés des conditions de travail qu’ils subissent.
Bientôt un mois que cette mission nous est promise, et nous ne voyons rien venir, ce qui conforte notre sensation d’être la dernière roue du char. Pourtant le mal être et la colère se sont exprimées on ne peut plus clairement ces dernières semaines : que ce soit la mobilisation autour de la grève, tous les témoignages recueillis le 14 octobre et le taux énorme de réponses à l’enquête pénibilité (dont les résultats montrent bien qu’outre les pénibilités Code du Travail, les médecins dénoncent leur temps de travail global, le stress majeur quotidien, les relations dégradées au sein de l’hôpital et avec les patients, les problèmes d’effectifs, la désorganisation du travail et les conflits locaux).

Heureusement pour nous que la justice joue son rôle, et arbitre en notre sens les conflits juridiques qui se nouent de plus en plus souvent : le Conseil d’Etat vient une fois de plus d’arbitrer en notre faveur :
cliquer ici pour lire l’avis du Conseil d’Etat

Les administrations ne peuvent désormais plus se réfugier derrière le flou de la demi- journée pour nous obliger à travailler plus de 48 heures hebdomadaires. Voilà qui renforce l’arrêté du 8 novembre 2013, et va nous permettre localement de faire valoir nos droits.
Mais va-t-il falloir que tous les PH attaquent leur hôpital pour non respect du droit ?
Quelle image donnons-nous de la vie à l’hôpital et du dialogue social, si les seules avancées sont extorquées par le droit ? Sans aucune vision globale de l’attractivité des carrières !
Ce silence assourdissant nous amène à programmer d’autres actions : les collègues qui nous ont fait confiance et suivi notre mouvement ne comprendraient pas si nous restions inertes.

Votre opinion sur:

Répondez à notre sondage rapide sur vos 3 principaux moyens de poursuite du mouvement sur Greve-du-14-octobre-et-maintenant

http://www.avenir-hospitalier.fr/

Mission parlementaire attractivité des carrières médicales : le grand silence

Facebook
Twitter
LinkedIn