Le port du masque est recommandé en présence des soignants. Pendant les efforts expulsifs, le port du masque est souhaitable car il protège les soignants et la femme elle-même. Il ne peut être imposé.
Il peut être proposé le recours à une visière adaptée au visage de façon à faciliter les efforts et la communication avec l’équipe soignante. Si la patiente n’a ni masque ni visière, le masque porté par le personnel doit être un masque FFP2 de manière à apporter une protection maximale au personnel de santé (+ lunettes de protection).

Concernant le conjoint, la présence du père est souhaitable au maximum, y compris pendant une éventuelle césarienne (sous couvert d’une charte des visiteurs, la recherche de symptômes compatibles avec un COVID, le respect des mesures barrières et la limitation effective des déplacements).

Il existe un large consensus pour ne laisser entrer dans la maternité que le co-parent ou un accompagnant. Les visites de fratries ne sont pas recommandées. Il faut encourager le retour à domicile rapide.

Les patientes doivent être prévenues en amont des conditions d’accouchement.
Si les professionnels comprennent l’émoi suscité par ces mesures, ils ont dû arbitrer entre sécurité des mères, des accompagnants et des équipes soignantes et pénibilité, pour certaines femmes, due au port du masque pendant l’accouchement. La continuité des soins assurée par des équipes épargnées par la maladie est à ce prix.

Lire les recommandations détaillées : Protocole de gestion des cas contacts possibles ou confirmés

Recommandations du CNGOF pour les accouchements durant la pandémie Covid-19

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