Le SYNGOF salue les avancées pour les personnels non médicaux, mais souligne l’échec actuel du Ségur de la santé par le mépris opposé aux médecins hospitaliers français constamment dévalués depuis 20 ans, tant en termes de gouvernance que de rémunération.

Peut-on imaginer raisonnablement un hôpital sans médecin ?

Qu’en pensent les citoyens alors que le Premier ministre annonce le succès du Ségur de la santé ?

N’est-il pas urgent de remédier à la fuite des praticiens hospitaliers laissant 25 à 30% des postes vacants ?

Le tableau est criant dans les maternités dont beaucoup sont menacées par la difficulté de recrutement d’équipes stables de gynécologues obstétriciens, médecins anesthésistes réanimateurs et pédiatres, seules garantes de la prise en charge des parturientes et de leurs nouveau-nés : combien faudra-t-il encore de cas dramatiques pour le faire entendre ?

Où est le choc d’attractivité promis aux praticiens hospitaliers français classés 24ème sur 28 de l’OCDE ?

Les gynécologues obstétriciens engagés nuit et jour auprès des femmes sont-ils des nantis ?

La réponse est NON et si personne ne le comprend, il n’y aura bientôt plus de médecin de qualité dans les hôpitaux : est-ce là le but ?

Le SYNGOF, au sein d’Action Praticiens Hôpital, en appelle à la responsabilité des autorités publiques et aux usagers, afin qu’un réel choc d’attractivité arrête cette hémorragie laissant l’hôpital moribond en temps de crise.

 

Contacts presse :
Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net
Pascale Le Pors-Lemoine, vice-Présidente du SYNGOF – 06 60 76 48 15

Ségur de la santé : vers un hôpital sans médecin. Les usagers jugeront !

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