Un article du journal Le Monde paru le vendredi 11 janvier 2013 remet gravement en cause l’intégrité de 4 gynécologues et universitaires. Affirmer que les liens de certains médecins avec des laboratoires ont retardé la prise en compte des recommandations sanitaires c’est porter gravement atteinte à l’ensemble de la profession.
Les laboratoires pharmaceutiques contribuent certes au financement de nombreux congrès et autres manifestations médicales reconnus comme de haut niveau scientifique par les autorités scientifiques internationales. Il revient au gouvernement de contribuer au financement de la formation continue des médecins de façon plus efficiente.
Les médecins doivent pouvoir évaluer objectivement la dangerosité de tous leurs actes sans attendre l’annonce d’un contentieux après la survenue d’un accident grave ou des informations diffusées par l’industrie pharmaceutique. C’est pourquoi il est indispensable que les bases de données du SNIIRAM soient ouvertes à la profession afin d’étudier systématiquement les risques des prescriptions médicales.
Par ailleurs, le SYNGOF s’interroge sur l’absence de recommandations de la HAS concernant les patchs contraceptifs et les anneaux également très utilisés. Comme le souligne Elisabeth PAGANELLI, gynécologue à Tours et Secrétaire Générale du SYNGOF : “ces derniers peuvent présenter les mêmes risques que les pilules de 3ème ou de 4ème génération mais la HAS ne communique pas sur le sujet”.
Enfin, le Syngof encourage les mutuelles à ne plus vanter les remboursements forfaitaires pour ces contraceptifs sans référence médicale.
Pilules de 3ème et 4ème génération
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