Soucieux de prendre en considération la situation personnelle de chaque patiente, le SYNGOF encourage déjà la pratique du tiers payant social au profit des patientes bénéficiaires de la CMUc, de l’ACS, de l’AME et dans le cadre des urgences de la permanence de soins. Mais le 1er juillet marque une nouvelle étape dans la généralisation du tiers payant alors même que les solutions simples annoncées, sans travail administratif supplémentaire, avec garantie de paiement de tous les actes, ne sont pas encore en place.

Ainsi, le tiers payant est devenu un droit pour les titulaires de l’ACS il y a un an, et les modalités pratiques ne sont toujours pas disponibles pour une application quotidienne. Les opérateurs de télétransmission ne sont pas tous à jour, les mises à jour se font attendre, alors que l’obligation est pendante depuis un an.

Par ailleurs, l’extension de cette dispense de paiement de la part prise en charge par l’assurance maladie à une nouvelle catégorie de patiente augmente encore  la dépendance financière des médecins vis-à-vis de l’assurance maladie.  La dépendance des médecins  vis-à-vis de l’assurance maladie se traduit déjà dans les faits par un contrôle administratif des prescriptions : traitements, arrêt de travail, examens complémentaires. Le paiement direct des médecins par les caisses permet ainsi des sanctions financières directes en cas de pratiques qui ne conviennent pas à l’assurance maladie.

Contacts presse : Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net
Dr Bertrand de ROCHAMBEAU, Président du SYNGOF – 06 48 20 16 77

Généralisation du tiers payant aux femmes enceintes et aux patientes traitées pour une Affection Longue Durée (ALD) : Oui à un Tiers Payant social, Non à la généralisation progressive du Tiers Payant

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