CNGOF (Collège National des Gynécologues Obstétriciens de France)
FNCGM (Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale)
SFG (Société Française de Gynécologie)
SGM (Syndicat des Gynécologues Médicaux)
SGOL (Syndicat des Gynécologues et Obstétriciens Libéraux – SML)
SYNGOF (Syndicat des Gynécologues Obstétriciens de France)
Les récents actes du gouvernement pour étendre les compétences des Sages-Femmes à la pratique de la gynécologie et de l’obstétrique, et la récente campagne publicitaire sur le site du ministère de la santé pour inciter les femmes à consulter les sages-femmes, appellent les instances professionnelles de gynécologie obstétrique à réagir face à cette tentative supplémentaire de monter deux professions l’une contre l’autre alors qu’elles ont toujours travaillé en complémentarité et en bonne entente.
Selon les directives européennes : « L’exercice de la profession de sage-femme comporte la pratique des actes nécessaires au diagnostic, à la surveillance de la grossesse et à la préparation psychoprophylactique à l’accouchement, ainsi qu’à la surveillance et à la pratique de l’accouchement et des soins postnataux en ce qui concerne la mère et l’enfant.
L’examen postnatal ne peut être pratiqué par une sage-femme que si la grossesse a été normale et si l’accouchement a été eutocique. L’exercice de la profession de sage-femme peut comporter également la réalisation de consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention, sous réserve que la sage-femme adresse la femme à un médecin en cas de situation pathologique. Les sages-femmes sont autorisées à concourir aux activités d’assistance médicale à la procréation, dans des conditions fixées par décret. »
Les compétences des Sages-Femmes concernent donc la physiologie, les problèmes pathologiques gynéco-obstétricaux ayant vocation à être traités par des médecins. Au cours des derniers mois, ce gouvernement a pris une série de mesures qu’il justifie par le besoin de faciliter l’accès aux soins (notamment dans les zones rurales).
Le résultat de ces mesures est pour le moment :
Il en résultera une perte de chances pour les femmes en raison d’un retard au diagnostic et à la mise en place d’un traitement adéquat.
Les principales instances professionnelles en Gynécologie et Obstétrique rappellent donc que les Sages-Femmes ne sont habilitées à prendre en charge que la physiologie, et mettent en garde les autorités contre toute manœuvre politicienne visant à contourner les étapes de la qualification médicale, de même qu’à contourner la couverture assurantielle pour des actes médicaux qui seraient pratiqués par ces dernières. L’assurance du médecin acquitté par ce dernier n’ayant pas pour vocation de venir couvrir une situation générée par une sage-femme.
Les instances professionnelles en gynécologie et obstétrique dénoncent des mesures gouvernementales qui nuisent à la surveillance médicale des femmes
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