Suite à la réunion du 18 octobre 2013, les membres de la commission de qualification en gynécologie obstétrique tiennent à faire part de leur étonnement sur la teneur des dossiers qui leur ont été soumis. Ils tiennent à alerter les Pouvoirs publics sur le caractère préjudiciable pour les établissements de santé et pour les patients d’une qualification qui n’est pas le fruit d’une formation et d’une expérience de terrain reconnue, dans le pays d’origine ou sur le territoire français.
Pour les candidats hors Europe demandant une reconnaissance de qualification en France, et n’étant pas titulaires d’un diplôme français qualifiant, les textes prévoient qu’ils peuvent être inscrits en qualité de médecins spécialistes s’ils ont reçu une formation de spécialiste dans leur pays d’origine ou ont validé une formation française non qualifiante (généralement les diplômes interuniversitaires de spécialisation).
Dans ce cas, comment est-il possible que des candidats puissent concourir pour une qualification de spécialité en France alors qu’ils n’ont pas acquis cette spécialisation dans leur pays[1] ou n’ont pas effectué de formation en France ? Est-il admissible que certains candidats puissent déposer une demande de qualification alors qu’ils n’ont pas fait le moindre stage dans un service universitaire ni en France ni à l’étranger ?
Tous ces exemples montrent la dangerosité implicite de ce laxisme administratif qui d’une part expose à des risques par la «qualification» de médecins dont la compétence est très incertaine car non correctement contrôlée, et d’autre part est injuste quand on considère les critères appliqués à nos propres internes (DES), à savoir :
En conséquence, plusieurs points apparaissent indispensables :
La réunion organisée par le CNOM le 5 avril 2013 a montré le retard et le laxisme en France par rapport au Royaume Uni et à l’Allemagne. Il parait indispensable de réagir face à une situation indigne d’une nation qui se réclame d’une médecine de haut niveau.
Contact presse :
Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net
Docteur Jean MARTY
Président SYNGOF, Co président du BLOC – 06 09 35 02 77
[1] Nous ne considérons que les pays où la spécialisation existe
[2] Faisant Fonction d’Interne
Reconnaissance de qualification des médecins spécialistes : le Syngof dénonce les incohérences d’un système laxiste
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