La mort in utero d’un enfant appelle avant tout la compassion pour les jeunes parents endeuillés, ainsi que pour une équipe soignante de qualité bouleversée…
Les années écoulées ont vu de nombreuses restructurations de maternités, pas toujours accompagnées pour les femmes des moyens matériels et humains qu’elles méritent.
L’alourdissement constant des charges administratives, la multiplication des tâches et des contrôles a longuement été dénoncée par les soignants et relayé par Avenir Hospitalier lors de la mission Pacte de confiance : la difficulté à préserver suffisamment de temps, et de sérénité auprès des patients est vécue comme un authentique facteur de risque d’accident.
Sans préjuger des conclusions de l’enquête menée à Port Royal, un état des lieux – réellement médical – des moyens disponibles pour accueillir les femmes enceintes, ainsi qu’une nouvelle campagne d’information sur la pertinence de leur orientation fonction du déroulement de leur grossesse (maternité de niveau 1, 2 ou 3) apparaissent comme indispensables.
Surtout, il est urgent de redonner aux soignants le temps de soigner…
Tout particulièrement en obstétrique, le risque zéro n’existe pas, mais tendre vers ce risque zéro est un devoir, et un engagement sincère de toutes les équipes obstétricales au côté des parturientes et de leurs familles.
Le SYNGOF/Avenir Hospitalier rappelle son attachement au respect des acteurs, à des conditions d’exercice permettant sécurité, qualité et sérénité, en dehors des surpressions venues des contraintes extérieures loin du cœur du soin.

Dr Nicole SMOLSKI
Administratrice du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers en Anesthésie Réanimation Elargi.
www.snphar.com
Présidente de l’Intersyndicale Avenir Hospitalier
www.avenir-hospitalier.fr
Dr Pascale LE PORS
Vice-Présidente d’Avenir Hospitalier
Vice-Présidente du SYNGOF

06 88 07 33 14
04 26 10 93 67

Drame de Port Royal : pour les conditions d’un exercice serein

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