Le SYNGOF membre d’Avenir Hospitalier maintient le préavis de gréve des PH pour le 14 octobre.

Vous constatez depuis des années la dégradation de vos conditions d’exercice au service des patientes.

  • OUI la gréve est un ultime recours… après 2 ans de discussions en particulier “pacte de confiance” !
  • OUI il est difficile de s’organiser et reporter dans le respect des patients consultations et programmes opératoires.

C’est pourtant le moment de vous exprimer au-delà des couloirs d’hôpitaux, et la possibilité vous en est donnée.

Mobilisez-vous dès aujourd’hui
Informez vos collègues

Cordialement vôtre,
Pascale Le Pors-Lemoine
Vice-Présidente du SYNGOF
Vice-Présidente d’Avenir Hospitalier

AVENIR HOSPITALIER MAINTIENT SON PREAVIS DE GREVE DES SOINS LE 14 OCTOBRE

Nous avons été reçus par la Ministre hier soir. Le préavis a servi à faire bouger les lignes concernant la gouvernance au sein des hôpitaux, redonnant aux médecins la place que HPST leur avait enlevé, et les moyens de redonner un versant plus médical et moins managérial. Nous nous en félicitons. La Loi de santé, qui n’est pas une Loi hospitalière, devient plus en phase avec les annonces de la ministre contre HPST.
Nous avons toutefois exprimé le profond mécontentement et la grande insatisfaction des PH, qui vivent au quotidien la dégradation de leurs conditions de travail, l’intensification du travail (+ 7% d’activité sur les hôpitaux alors que nous sommes de moins en moins nombreux), et le mépris institutionnel quotidien.
La proposition d’une mission parlementaire est intéressante, mais va encore reculer les nécessaires décisions à prendre de toute urgence pour l’attractivité des carrières. Les solutions sont connues, plusieurs rapports sont à disposition qui convergent ; notre déception est grande de ne pas avoir pu les négocier depuis 2 ans. La seule possible avancée sur astreintes et temps de travail n’est pas appliquée, avec maintenant un an de recul.
Nous avons rappelé à la Ministre la nécessité impérieuse de travailler sur les points suivants : le temps de travail et le respect nécessaire de la réglementation ; les pénibilités du travail ; la revalorisation de la permanence des soins ; une refonte de la grille salariale avec suppression des 1ers échelons ; les conditions de travail et la protection de la santé des médecins. 25% des postes ne sont pas pourvus, bien plus dans les spécialités à forte permanence des soins et dans certaines zones sinistrées. L’intérim médical amplifie ses ravages dans de nombreux endroits, et pour payer ces intérimaires il y a de l’argent !
Nous n’avons pas été entendus.
Avenir Hospitalier et l’ensemble de ses syndicats constitutifs appellent donc les médecins hospitaliers à faire entendre leur voix par le seul moyen qui nous reste, à savoir l’arrêt des soins non urgents le 14 octobre. Nous regrettons qu’il n’y ait pas de convergence syndicale quand il s’agit de la défense des PH.

Nicole SMOLSKI
Administratrice du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers en Anesthésie Réanimation Elargi.
www.snphar.com
Présidente de l’Intersyndicale Avenir Hospitalier. www.avenir-hospitalier.fr
06 88 07 33 14
04 26 10 93 67

Grève des praticiens hospitaliers : 14 octobre

Facebook
Twitter
LinkedIn