A l’issue du rejet de la réforme des retraites au Sénat le 5 novembre dernier, les Praticiens Hospitaliers, comme un nombre important de salariés, ont refusé d’entériner les conclusions de la loi portant sur la réforme des retraites.
Les Gynécologues Obstétriciens, représentés par le SYNGOF, expriment leur mécontentement et cela en l’absence de projet valide concernant leur retraite et la prise en compte de leur carrière longue et de la pénibilité liée à leur exercice.
Le «détricotage» du texte de loi initial et, en particulier, le retrait d’une mesure phare du texte : «la création d’un compte personnel de pénibilité au travail» a dénaturé  la revendication clef des médecins hospitaliers.
Le projet de loi doit repasser devant l’assemblée nationale les 19 et 20 novembre prochains. C’est une nouvelle opportunité qui s’offre aux praticiens hospitaliers de répéter l’impérative nécessité d’une reconnaissance du «travail de la nuit» des médecins de garde d’urgence à l’hôpital.

Répondant à leur engagement d’être au service des femmes, les gynécologues obstétriciens répondent  aux urgences 24 h/24, dans une spécialité particulièrement stressante…

Comme tous les collègues avec lesquels nous travaillons la nuit, obstétriciens, anesthésistes, pédiatres, nous tenons  à souligner que ce ne serait que justice de reconnaitre cette particulière sollicitation  aussi bien physique que morale, qui au fil d’une carrière retentit invariablement sur notre  santé.
Ces revendications ont été reconnues légitimes par le ministère dans un premier temps, puis rejetées pour des raisons budgétaires dans un second temps, après un débat parlementaire mené trop rapidement et de manière incomplète…
En effet, le texte sur les retraites vient d’être voté par l’Assemblée nationale et que de questions restent en suspens ?

  • «Où est le pacte de confiance lorsque les médecins hospitaliers  se voient exclus de principe du CIP (Compte Individuel Pénibilité) ?»
  • «Quelle sorte de sans papier sommes-nous, n’appartenant ni au secteur privé, ni à la fonction publique hospitalière, quand 14 heures de travail de nuit sont rémunérées comme 10 heures de travail de jour ? …»
  • «Quelle  idée surannée et sexiste s’affiche, encore et toujours, alors que  la profession  médicale se féminise, plus  particulièrement encore en gynécologie obstétrique ?»

Ne serait-il pas pertinent et éclairé que d’inciter  les  praticiens de la nuit  à inscrire et à acter  leur activité de garde sur un Compte Individuel Pénibilité ?
Le SYNGOF avec les organisations représentatives des médecins hospitaliers, demande formellement  l’ouverture de négociations spécifiques, afin que le travail de nuit des médecins exposés soit, comme dans toutes les autres professions, reconnu comme  facteur de pénibilité .
Les gynécologues obstétriciens demandent justice, et s’y emploieront, confortés par chaque nuit de garde réalisée !

Contacts presse :
Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net

Docteur Jean MARTY
Président SYNGOF, Co président du BLOC – 06 09 35 02 77
Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
Vice-Présidente SYNGOF – Pôle PH – 06 60 76 48 15
Docteur Jacques FAIDHERBE
Vice-Président SYNGOF – Pôle PH – 06 85 73 38 00

 

Réforme des retraites : le SYNGOF proteste vigoureusement contre l’exclusion des médecins hospitaliers du dispositif pénibilité

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