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Dans la tempête, on risque l’essentiel.
Juin 2024, les médecins libéraux signaient à l’issue d’une négociation de plus d’un an une nouvelle convention médicale avec l’Assurance Maladie. Les accords restaient toutefois suspendus à la soutenabilité financière des comptes publics. La menace est devenue réalité : l’avenant tarifaire de juillet 2025 est reporté au premier janvier 2026, pourvu que les comptes le permettent.
Septembre 2025, l’instabilité politique ne permet pas de voter un budget pour la France et les comptes continuent de se dégrader. La France se cherche en vain une majorité pour diriger le pays.
Au cours de l’été, le premier ministre, qui cherche des accords à gauche comme à droite, lance une mission d’évaluation sur les « dépassements d’honoraires » ou comment concilier accès aux soins, déserts médicaux et financement de la sécurité sociale selon ses propres termes. (Lettre de mission du premier ministre du 19/05/25 à Yannick Monnet, député communiste et Jean François Rousset, député Renaissance).
Cet automne, deux autres lois (Garot et Moulier) vont traiter des déserts médicaux et dans l’une déjà est apparu un article contraignant de secteur 2 : retiré en première lecture, il pourrait réapparaitre en seconde lecture.
Sans être un grand mage de la politique, on peut comprendre que le secteur à honoraires libres pourrait disparaître, être fermé, être limité par exemple à l’actuel OPTAM qui deviendrait obligatoire.
C’est ce que prône UFC Que Choisir dans sa dernière parution. La mutualité française, pourtant chargée de financer les soins, le demande aussi.
Nous avons créé l’OPTAM en 2016, nous avons promu cette option car il est possible de s’en désengager facilement si les objectifs proposés dans l’option ne permettent pas le développement de nos entreprises médicales. Le législateur peut fermer les S2, un décret ministériel peut rendre l’OPTAM obligatoire et donc mettre dans les mains de l’administration l’ensemble de nos honoraires.
La liberté tarifaire depuis 1982 a modelé la convention médicale, les tarifs de remboursement de l’Assurance Maladie ne progressant plus pour les S2 comme les tarifs des S1, eux-mêmes largement sous évalués. En 2025, le S2 est indispensable à la pratique de nos spécialités de bloc opératoire et de salle de naissance. Nos actes ne sont pas multipliables pour compenser la faiblesse des tarifs.
Voilà pourquoi, il faut s’engager maintenant et montrer aux politiques que nous n’accepterons pas une remise en cause unilatérale du secteur 2.
Vous êtes concernés, ne détournez pas l’oreille.
Avec le SYNGOF, participez à l’opération « Bruxelles, tous unis pour sauver le secteur 2 ».
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Le SYNGOF est le seul syndicat des gynécologues médicaux et des gynécologues obstétriciens, publics et privés.
En tant que co-fondateur de l’Union syndicale LE BLOC aux côtés de l’UCDF et de l’AAL, le SYNGOF est syndicat représentatif pour participer aux négociations conventionnelles avec l’Assurance Maladie et peser dans les décisions régissant l’activité médicale libérale dans son fonctionnement et son financement.
Membre fondateur et associé de l’intersyndicale Action Praticiens Hôpital (APH), le SYNGOF agit pour la défense du service public hospitalier et de ses acteurs, dans leur pluridisciplinarité.
Le SYNGOF veille à défendre et préserver les spécificités de notre exercice : défense du secteur 2, revalorisation tarifaire de nos spécialités, assurabilité des libéraux, liberté de conscience, restauration de l’attractivité de la gynécologie obstétrique hospitalière et juste reconnaissance de la permanence des soins.
Le SYNGOF dispose d’un service juridique et se charge d’accompagner sur un mode personnalisé ses adhérents dans leur défense professionnelle devant toute juridiction. Grâce à son expérience au sein de Gynerisq, le SYNGOF conseille et oriente les praticiens dans la gestion des risques en gynécologie.
Dans un contexte de nécessaire coopération privé-public, le SYNGOF comporte un pôle de gynécologues obstétriciens hospitaliers, un pôle de gynécologues obstétriciens libéraux, un pôle PMA et un pôle de gynécologie médicale. Les internes en gynécologie obstétrique et gynécologie médicale sont représentés.
Actualités syndicales

Revue SYNGOF n°5
Edito Faisons le point Compte rendu de l’Assemblée Générale du 06 juin 2025 – Dr Bertrand de ROCHAMBEAU La liberté tarifaire maîtrisée : un engagement qui nécessite d’avoir confiance – Dr Bertrand de ROCHAMBEAU La situation actuelle dans les hôpitaux – Dr Pascal DE BIÈVRE & Dr Pascale LE PORS
Naissance de l’ANDDE – Association Nationale du Don d’Engendrement
Naissance de l’ANDDE – Association Nationale du Don d’Engendrement Interview du Pr. Mikaël Agopiantz, Président de l’ANDDEChef de Service de Médecine de la Fertilité et Coordinateur du Centre d’AMP au CHRU de Nancy, Secrétaire général adjoint du SYNGOF L’Association Nationale du Don d’Engendrement (ANDDE) a pour objectif d’être un acteur
Le SYNGOF participe au congrès Pari(s) Santé Femmes 2025
Le SYNGOF participe à Pari(s) Santé Femmes 2025 Inscription à Pari(s) Santé Femmes : https://colloquium.idloom.events/pari-s-sante-femmes-2025/register Un tarif préférentiel est accordé aux adhérents du SYNGOF (à jour de leur cotisation), partenaire du congrès
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